Notre but ici est d'arrêter le saignement abondant. En quelques minutes
seulement, la victime peut succomber à cause d'un saignement qui n'a pas
été stoppé à temps. Après les phases de protection et d'examen, il vous
faut maintenant suivre les consignes étape par étape.
À noter que des maladies peuvent être transmises par le sang. Il
convient donc de se protéger si possible soit par le port de gants
propres, soit en interposant un morceau de plastique ou en glissant sa
main dans un sac imperméable.
Repérer l'origine du saignement.
Comprimer immédiatement l'endroit qui saigne, jusqu'à l'arrivée des
secours.
Allonger la victime dès la compression effectuée.
Faire alerter ou à défaut alerter.
Vérifier sans relâcher la compression que le sang ne coule plus.
Surveiller l'état de la victime :
Si elle répond, lui parler régulièrement et la rassurer.
La protéger contre le froid et/ou les intempéries.
En cas d'aggravation, pratiquer les gestes qui s'imposent et
rappeler les secours.
Attention de bien retirer les vêtements souillés de sang le plus tôt
possible après la fin de l'action de secours.
Un exemple en vidéo :
Le pansement compressif.
Le pansement compressif est très utile dans le cas où le SST doit se
libérer pour réaliser une autre action, comme par exemple
(appliquer un autre geste vital sur la victime ou sur une autre
victime).
Appliquer un pansement compressif : une épaisseur de tissu propre fixée
par une bande élastique ou à défaut par un lien large assez long pour le
recouvrir.
En cas d'inefficacité reprendre la compression manuelle par-dessus le
pansement. En l'absence de cette bande ou de ce lien, demander à la
victime de poursuivre la compression.
Un exemple en vidéo :
Certaines localisations ne permettent pas la mise en place d'un
pansement compressif (cou, thorax, abdomen).
Dans ce cas maintenir la compression manuelle.
Nous ne parlerons pas
du
garrot
ici. Celui-ci fait partie des gestes d'urgence permettant d'arrêter un
saignement important dans des conditions exceptionnelles, mais aussi une
mauvaise pose d'un garrot peut provoquer plusieurs conséquences graves à
la victime.
Cas particuliers du saignement
Si la victime présente un saignement de nez :
demander à la victime de s'asseoir, tête penchée en avant ; la faire
moucher, puis lui demander de se comprimer la narine pendant 10 minutes.
Si la victime vomit ou crache du sang :
alerter immédiatement les secours médicalisés (un saignement de ce type
est toujours un symptôme grave, nécessitant un traitement d'urgence) ;
installer la victime dans la position où elle se sent le mieux ;
conserver les vomissements ou les crachats, si possible, dans un
récipient, pour que le médecin puisse les voir ; surveiller la victime
en attendant les secours.
Autres saignements (orifices naturels autres que le nez et la bouche)
Il vous faudra allonger la victime, demander un avis médical et
appliquer les consignes.
Malgré la gravité d'une
situation, il faudra toujours rester le plus calme possible et rassurer
la victime.
La victime présente une plaie grave (sans saignement abondant)
Le SST doit pouvoir distinguer une plaie grave d'une plaie simple.
Une plaie grave dépend :
du mécanisme d'apparition de la plaie :
(par projectile, par piqûre accidentelle avec un matériel de soin,
par outil, par morsure, par objet tranchant).
de son aspect :
(avec présence d'un corps étranger, écrasée, membre
sectionné).
de sa localisation :
(au thorax, à l'abdomen, à proximité d'un orifice naturel, au cou, à
l'oeil ou à la face).
de ses conséquences :
Si la personne n'arrive plus à bouger l'extrémité du membre
présentant une plaie ou s'il a des sensations anormales
(fourmillement, sensation de froid, etc.), la plaie sera considérée comme grave.
des antécédents médicaux de la victime :
Certaines maladies peuvent être un facteur aggravant pour la
plaie.
Si la victime présente une plaie grave,
alors il faut :
Installer la victime en position d'attente.
Plaie du thorax : position demi-assise.
Plaie de l'abdomen : position à plat dos, jambes fléchies.
Plaie de l'œil : allonger la victime en lui recommandant de fermer
les yeux et de ne pas bouger la tête.
Membre sectionné : allonger la victime et sans retarder l'alerte
aux secours, protéger le moignon puis conditionner le segment de
membre.
l'envelopper dans une compresse ou un linge propre.
placer l'ensemble dans un sac plastique propre qui sera fermé
de façon étanche.
placer le sac contenant le segment dans un second sac
plastique contenant de l'eau fraîche ou mieux, de l'eau et des
glaçons.
Autres types de plaie : allonger la victime pour diminuer les
complications et prévenir une défaillance circulatoire.
Alerter ou faire alerter les secours.
Surveiller l'état de la victime :
Si elle répond, lui parler régulièrement et la rassurer.
La protéger contre le froid et/ou les intempéries.
En cas d'aggravation, pratiquer les gestes qui s'imposent et
rappeler les secours.
Notez que si un corps étranger
(couteau, outil, morceau de verre...) est
inclus dans la plaie, il ne faut jamais le retirer, car
son retrait ou sa mobilisation peut aggraver la lésion et le saignement.
La victime présente une plaie simple
Une plaie simple est une petite coupure superficielle ou éraflure
saignant peu et non située à proximité d'un orifice naturel ou de l'œil.
Se laver les mains à l'eau et au savon.
Nettoyer la plaie. Passez la plaie sous un filet d'eau à température
ambiante. Évitez l'eau froide, qui ralentit la circulation sanguine et
peut retarder la cicatrisation, sauf en cas de brûlure, car le froid
calme la douleur et stoppe la progression de la brûlure. Vous pouvez
aussi nettoyer la plaie avec du sérum physiologique.
Désinfectez la plaie avec un antiseptique.
Protéger par un pansement.
Demander à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos, quelle
est la date de son dernier rappel et si elle a des antécédents
médicaux. Si la vaccination n'est pas récente, lui conseiller de
consulter un médecin.
Lui demander de surveiller sa plaie : si la plaie devient chaude,
rouge, si elle gonfle ou si elle devient ou continue d'être
douloureuse et/ou si une fièvre apparaît dans les jours suivants,
conseiller à la victime de consulter sans tarder un médecin car il
peut y avoir une infection.
Se laver de nouveau les mains à l'eau et au savon.
La victime s'étouffe
Notre but est de faire en sorte que la victime respire normalement. Il
faut savoir faire la différence entre une obstruction totale
(la personne ne peut plus respirer et ne peut plus parler)
ou partielle (la victime tousse). Un corps
étranger peut se dégager progressivement au cours des différentes
tentatives, l'efficacité de ces manœuvres peut s'évaluer sur le rejet du
corps, l'apparition de toux ou tout simplement le retour d'une
respiration normale.
Laisser la victime dans la position où elle se trouve.
Constater l'obstruction totale ou partielle des voies aériennes.
Pour l'obstruction partielle, il faut :
Mettre au repos.
L'encourager à tousser.
Ne surtout pas
lui donner des tapes dans le dos, cela pourrait déplacer l'objet et bloquer totalement les voies
aériennes.
Suivre les conseils donnés par les secours médicalisés (15).
Si cela devient une obstruction totale alors
on va réaliser de 1 à 5 tapes vigoureuses dans le dos.
En cas d'inefficacité des tapes dans le dos, réaliser
la méthode d'Heimlich :
pour l'adulte et l'enfant : de 1 à 5 compressions abdominales
selon la méthode décrite par Heimlich.
pour femme enceinte, personne obèse : de 1 à 5 compressions
thoraciques.
(devant l'impossibilité d'encercler l'abdomen d'une victime
avec les bras, les compressions abdominales sont remplacées par
des compressions thoraciques).
pour le nourrisson : de 1 à 5 compressions thoraciques avec deux
doigts au milieu de la poitrine.
En cas d'inefficacité : réaliser de nouveau de 1 à 5 tapes dans le dos
puis si besoin, de 1 à 5 compressions
(abdominales ou thoraciques selon le cas)
et ainsi de suite.
Arrêter les manœuvres dès que la désobstruction est obtenue ou si la
victime perd connaissance. Si la victime perd connaissance, il vous faut
l'accompagner au sol, faire alerter les secours d'urgence et pratiquer
une réanimation cardio-pulmonaire (RCP)
Un exemple en vidéo :
Après l'expulsion du corps étranger, le SST doit installer la victime
dans la position où elle se sent le mieux, desserrer ses vêtements si
cela est nécessaire, demander un avis médical et surveiller l'état de la
victime.
Si le corps étranger n'est pas rejeté de la bouche, il peut y être
resté. S'il est visible et accessible, le retirer prudemment avec les
doigts.
La victime se plaint de malaise
Notre but est d'éviter l'aggravation en mettant au repos la victime,
l'écouter, la questionner et prendre un avis médical.
Mettre la victime au repos immédiatement en l'allongeant. Si la
victime adopte spontanément une autre position, la laisser dans cette
position.
Rechercher les signes présentés par la victime (douleur dans la
poitrine, difficulté à respirer ou à parler, une sensation de froid ou
une pâleur intense).
Rechercher aussi une faiblesse ou une paralysie soudaine unilatérale
ou bilatérale de la face, du bras ou de la jambe (une diminution ou
une perte de vision, une difficulté de langage ou de compréhension, un
mal de tête sévère, soudain et inhabituel, une perte de
l'équilibre...). En particulier les signes de l'AVC
(accident vasculaire cérébral et de l'accident cardiaque).
Écouter, questionner la victime et/ou son entourage.
Suivre les conseils donnés par les secours médicalisés.
Le médecin peut parler directement à la victime, sans la faire déplacer.
Dans certaines maladies, un traitement particulier doit être pris en cas
de malaise. Aider, à sa demande, la victime pour prendre un médicament
ou un sucre.
Cas particuliers pour les malaises provoqués par la chaleur
Des malaises peuvent survenir lorsque le salarié travaille dans une
ambiance chaude (exemple : été, période de canicule, travail à proximité
d'un four...).
Dans ce cas, il faut :
Amener la victime dans un endroit frais et bien aéré.
La déshabiller ou desserrer ses vêtements.
Rafraîchir la victime avec de l'eau froide.
Lui faire boire de l'eau fraîche.
En revanche, si la victime perd connaissance,
appelez immédiatement les secours !
La victime ne répond pas mais respire
Attention, à faire
uniquement si la victime est inconsciente mais respire.
Notre but va être de permettre à la victime de continuer à respirer.
Placer la victime sur le côté, en
position latérale de sécurité (PLS). Le danger de
détresse respiratoire prime sur l'éventualité de l'aggravation d'une
lésion traumatique lors de la mise en PLS.
(quelle que soit l'origine de l'accident, y compris chute de
hauteur ou victime éjectée dans un accident de la circulation).
Faire alerter immédiatement les secours, si un témoin est présent.
(Dans le cas où le SST est seul, après avoir mis la victime en PLS
et s'il n'a pas obtenu une aide d'un témoin, il peut quitter la
victime, aller le plus rapidement possible alerter les secours puis
revenir auprès de la victime).
Surveiller l'état de la victime :
Si elle répond, lui parler régulièrement et la rassurer.
La protéger contre le froid et/ou les intempéries.
En cas d'aggravation, pratiquer les gestes qui s'imposent et
rappeler les secours.
Mise en PLS :
Retirer les lunettes de la victime si elle en porte, rapprocher, si
nécessaire, ses membres inférieurs côte à côte.
Placer le bras de la victime le plus proche du SST à l'angle droit du
corps et plier ensuite son coude tout en gardant la paume de sa main
tournée vers le haut.
Se placer à genoux ou en trépied au niveau de la taille.
Avec la main côté tête, saisir l'avant-bras opposé de la victime et
amener le dos de la main de la victime sur son oreille, côté SST.
Maintenir le dos de la main de la victime contre son oreille, paume de
la victime contre la paume du SST. Attraper, avec l'autre main, la
jambe opposée, juste derrière le genou et la relever tout en gardant
le pied au sol.
Se reculer assez loin de la victime au niveau de son thorax pour
pouvoir accompagner le mouvement de la tête au cours de la mise sur le
côté et tirer sur la jambe relevée, jusqu'à ce que le genou touche le
sol.
Dégager doucement la main qui est sous la tête de la victime en
maintenant son coude avec la main qui tenait le genou.
Ajuster la jambe située au dessus de telle sorte que la hanche et le
genou soient à angle droit.
Finir par ouvrir la bouche de la victime sans mobiliser la tête.
Un exemple en vidéo :
Cas particuliers de la PLS
Le nourrisson : placer le
nourrisson qui ne répond pas et qui respire sur le côté dans les bras
du SST, le dos du nourrisson contre le SST.
L'enfant : la conduite à tenir
pour le SST devant un enfant qui ne réagit pas aux stimulations et qui
respire est identique à celle qui concerne l'adulte.
La femme enceinte : il est
conseillé de la mettre en PLS de préférence sur son côté gauche, pour
éviter l'apparition d'une détresse par compression de certains
vaisseaux sanguins de l'abdomen.
La victime traumatisée : en cas
de lésion du thorax, d'un membre supérieur ou inférieur, le blessé est
mis en PLS autant que possible sur le côté atteint.
La victime présente des convulsions :
pendant la durée des convulsions, ne pas toucher la victime et écarter
tout objet dangereux ; à la fin des convulsions, procéder à l'examen
de la victime, si nécessaire mettre en PLS.
Vous pouvez trouver en cliquant sur ces liens les différences entre le
nourrisson et
l'enfant
de 1 à 8 ans ou sur l'onglet du site
"Gestes à faire pour...".
La victime ne répond pas et ne respire pas
Attention, à faire
uniquement si la victime est
inconsciente et qui ne respire pas. Notre but est
d'établir artificiellement une respiration et une circulation sanguine
avec la réanimation cardio-pulmonaire. Pensez à bien libérer les voies
respiratoires de la victime avant de commencer le massage.
Un oubli ? c'est juste
ici.
Dans les premières minutes qui suivent un arrêt cardiaque, la victime
peut présenter des mouvements respiratoires inefficaces, lents,
bruyants, appelées "gasps". Ils ne doivent pas
retarder la mise en œuvre de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP).
Si un témoin est présent, faite alerter les secours et réclamer un
défibrillateur automatisé externe (DAE). Si ce n'est pas le cas,
il faut alerter les secours soi-même et se munir d'un
DAE s'il est à portée de main.
Comprimer le thorax - massage cardiaque (30 compressions) en
respectant les rythmes préconisés (100 à 120 compressions par min).
Souffler de l'air dans les poumons (2 insufflations). Le
bouche-à-bouche se fait uniquement si vous avez un masque
bouche-à-bouche et si vous vous en sentez capable de le faire.
Répéter des cycles de
30 compressions et 2 insufflations non-stop jusqu'à
l'arrivée des secours.
Si vous ne vous sentez pas capable de faire les insufflations ou si vous
n'avez pas un masque bouche-à-bouche, faites uniquement le massage
cardiaque sans vous arrêter jusqu'à l'arrivée des
secours ou à la reprise d'une respiration normale.
Comment souffler de l'air dans les poumons chez l'adulte et l'enfant de
plus de 8 ans ?
Le SST maintient la tête de la victime basculée en arrière et son
menton élevé.
Boucher le nez en pinçant les narines avec deux doigts, la paume de la
main restant sur le front. Avec la main placée sous le menton de la
victime, lui ouvrir légèrement la bouche.
Après avoir inspiré sans excès, appliquer sa bouche largement ouverte
autour de celle de la victime (avec le dispositif de protection
buccale).
Souffler progressivement et jusqu'à ce que la poitrine de la victime
commence à se soulever. La durée de l'insufflation est d'environ 1
seconde.
Se redresser légèrement. Reprendre son souffle tout en regardant la
poitrine s'affaisser.
Insuffler une seconde fois dans les mêmes conditions.
Comment faire un massage cardiaque chez l'adulte et l'enfant de plus de
8 ans ?
Allonger la victime sur le dos
(sur un plan dur si possible).
Se placer à genoux auprès de la victime.
Placer le talon de la main juste au centre de la poitrine, sur la
moitié inférieure du sternum. L'appui doit se faire strictement sur la
ligne médiane, jamais sur les côtés.
Placer l'autre main sur la première, relever les doigts.
Effectuer une poussée verticale de 5 à 6 cm, bras tendus, puis
relâcher la pression. Le talon de la main reste en contact avec le
thorax sans exercer le moindre appui.
Le temps de compression doit être égal au temps de relâchement.
Un exemple en vidéo :
Cas particuliers du massage cardiaque
La réanimation cardio-pulmonaire est légèrement différente pour un
enfant et un nourrisson. La RCP doit commencer par 5 insufflations, la
défibrillation doit être réalisée avec des appareils adaptés. Si on a en
sa possession qu'un DAE pour adultes, il peut être utilisé. Les
électrodes adultes sont alors positionnées en avant, au milieu du thorax
pour l'un et au milieu du dos pour l'autre.
Le SST doit déplacer la victime pour l'allonger sur une surface sèche.
L'efficacité d'un choc électrique sur une victime allongée sur un sol
mouillé est diminuée. Il n'existe pas de risque pour le SST.
En cas de COVID-19
Durant la phase de pandémie liée au COVID-19, l'IlCOR
(International liaison committee on resuscitation)
recommande de modifier la conduite à tenir lors de la prise en charge
d'une victime en arrêt cardiorespiratoire.
Face à une victime inconsciente, le SST recherche des
signes de respiration en regardant si le ventre et/ou la poitrine de
la personne se soulèvent. Il ne place pas sa joue et son oreille près
de la bouche et du nez de la victime. Comme nous l'avons vu
précédemment.
Face à un adulte en arrêt cardiorespiratoire, le SST
pratique uniquement les compressions thoraciques.
Il n'effectue pas de bouche-à-bouche. L'alerte et
l'utilisation du défibrilateur automatisé externe restent inchangées.
Face à un enfant ou un nourrisson en arrêt
cardiorespiratoire, le SST pratique les compressions thoraciques
ET le bouche-à-bouche. L'alerte et l'utilisation du
défibrilateur automatisé externe restent inchangées.
Vous pouvez trouver en cliquant sur ces liens les différentes façons de
faire une RCP chez le
nourrisson et
l'enfant
de 1 à 8 ans ou sur l'onglet du site
"Gestes à faire sur...".
La victime se plaint d'une douleur empêchant certains mouvements
Le but ici va être d'éviter l'aggravation du traumatisme supposé.
La victime se plaint après un traumatisme d'un membre
Cela peut se manifester par une douleur vive, une
difficulté/impossibilité de bouger ou un gonflement voire même une
déformation visible.
Ne jamais bouger la
victime. Respecter la position prise par la victime.
Conseiller fermement à la victime de ne faire aucun mouvement, en
particulier de la tête.
Faire alerter ou alerter les secours.
Respecter les recommandations données par les secours.
La rassurer, la protéger contre le froid et/ou les intempéries. En cas
d'aggravation pratiquer les gestes qui s'imposent et rappeler les
secours.
La victime a reçu un coup sur la tête
La victime peut avoir plusieurs minutes après le choc des
vomissements, une absence de souvenir de l'accident, des propos
incohérents, des maux de tête persistants, une diminution de la force
musculaire ou un engourdissement.
Allonger la victime.
Faire alerter ou alerter les secours.
Respecter les recommandations données par les secours.
La rassurer, la protéger contre le froid et/ou les intempéries. En cas
d'aggravation pratiquer les gestes qui s'imposent et rappeler les
secours.
Un exemple en vidéo :
La victime se plaint de brûlures
La cause d'une brûlure est un danger immédiat aussi bien pour la victime
que pour le SST.
Ici, nous allons distinguer plusieurs types de brûlures. Les brûlures
thermiques et chimiques.
Brûlures thermiques ou électriques
Refroidir le plus tôt possible en arrosant à l'eau courante tempérée
la surface brûlée à faible pression.
Faire alerter ou alerter les secours.
Suivre les consignes données par le médecin.
Allonger le brûlé sur la région non atteinte, si possible sur un drap
propre. En cas de gêne respiratoire, l'installer en position
demi-assise.
La rassurer, la protéger contre le froid et/ou les intempéries. En cas
d'aggravation pratiquer les gestes qui s'imposent et rappeler les
secours.
Brûlures chimiques
Arroser immédiatement la zone brûlée à l'eau courante tempérée pour
éliminer le produit.
Parallèlement, déshabiller la victime en se protégeant.
Faire alerter ou alerter les secours en précisant
le nom du produit chimique en cause.
La rassurer, la protéger contre le froid et/ou les intempéries. En cas
d'aggravation pratiquer les gestes qui s'imposent et rappeler les
secours.
Projection de produit chimique dans l'œil
Rincer l'œil abondamment à l'eau le plus tôt possible, en prenant soin
que l'eau de lavage ne coule pas sur l'autre œil.
Faire alerter ou alerter les secours en précisant
le nom du produit chimique en cause.
La rassurer, la protéger contre le froid et/ou les intempéries. En cas
d'aggravation pratiquer les gestes qui s'imposent et rappeler les
secours.
Brûlures internes par ingestion ou inhalation
Placer la victime en position demi-assise pour faciliter sa
respiration.
Demander un avis médical et suivre les conseils donnés ou mettre en
œuvre le protocole établi par le médecin du travail.
Le cas échéant, garder l'emballage du produit chimique en cause et le
produit restant.
Dans le cas d'une ingestion, ne pas faire vomir la victime et/ou ne
pas lui donner à boire.
La rassurer, la protéger contre le froid et/ou les intempéries. En cas
d'aggravation pratiquer les gestes qui s'imposent et rappeler les
secours.
Un exemple en vidéo :
Pour les autres brûlures
(la brûlure par le soleil ou par le froid),
n'hésitez pas à contacter les secours médicalisés (15) pour connaître la
conduite à tenir.
Si ses vêtements sont enflammés, empêcher la victime de courir et
étouffer les flammes avec un vêtement ou une couverture, puis la rouler
ou la faire se rouler par terre.